Bibliographie

Le Bal de Sceaux : bibliographie critique

I) Préfaces

BARDÈCHE Maurice, « Introduction » au Bal de Sceaux [dans :] Œuvres complètes de Balzac, Paris, Club de l’honnête homme, t.1, pp.145-149.

BARON Anne-Marie, « Introduction » au Bal de Sceaux [dans :] La Maison-du-chat-qui-pelote suivi du Bal de Sceaux, La Vendetta, La Bourse, Paris, GF Flammarion, 1985, pp. 14-18. Lire

CASTEX Pierre-Georges, « Introduction » [dans :] BALZAC, La Maison-du-chat-qui-pelote, Le Bal de Sceaux, La Vendetta, Paris, Garnier, 1963, pp. 106-118. Lire

DAVIN Félix, « Introduction » aux Études de mœurs [dans :] Honoré de Balzac, Scènes de la vie privée, Paris, éd. Béchet, 1835, pp. 1-32. Lire

MEININGER Anne-Marie, « Introduction » au Bal de Sceaux [dans :] Œuvres Complètes, Paris, Gallimard, éd. Bibliothèque de la Pléiade, 1976, pp. 97-108. Lire

PICON Gaëtan, « Introduction » au Bal de Sceaux [dans :] L’Oeuvre de Balzac, Paris, Club français du livre, 1950, t.2, pp. 717-721. ( Disponible au Portail des bibliothèques spécialisées)

II)   Articles critiques

1) Sur le Bal de Sceaux

CORDOVER Sarah, « Squarring it. The Narrator’s Dance. Le Bal de Sceaux », [dans] S. D. Cordova, Paris Dances. Textual Choreographies in the Nineteenth-Century French Novel, San Francisco, International Scholars Publication, 1999, pp. 115-138.

EBGUY Jacques-David, « Pour un nouveau romanesque. La problématique esthétique du Bal de Sceaux », L’Année balzacienne, Paris, Presses Universitaires de France, 1999, pp. 541-566. ( « Comment définir un personnage ? Comment saisir son identité ? Ces questions sont au cœur du Bal de Sceaux », précise Jacques-David Ebguy. Au sein de ces 20 pages consacrées à cette nouvelle balzacienne, le critique s’emploie à démontrer en quoi les évolutions socio-historiques ont des incidences sur l’esthétique romanesque de Balzac.Cet article donne à voir différentes approches du Bal de Sceaux en se plaçant sous différents angles : esthétique, socio-historique et éthique.  Article prioritaire en raison du nombre de pages consacrées à l’esthétique romanesque du Bal de SceauxDisponible à la BU de Lille 3)

FRAPPIEZ-MAZUR Lucienne, « Idéologie et modèle gremaissiens. Le double drame du Bal de Sceaux », [dans] Incidences, n°1-3, 1977, p. 51.

— « Le double drame du Bal de Sceaux », [dans] L’École des Lettres, Paris, n°13, juillet 2003, pp. 21-33.

GOTO Manabu, « Opéra en tant que miroir – Le Bal de Sceaux et ‘Le Mariage secret’ de Cimarosa », Uriika, Tokyo, déc. 1994.

GUICHARDET Jeannine, « Le Bal de Sceaux : un espace socio-poétique et ses enjeux », [dans] Balzac Mosaïque, mars 2007.

HORLEBEIN Birgit, « Einblicke in Balzacs erzählte Welt : strukturelle und stilistische Untersuchungen an Le Bal de Sceaux, La maison du chat-qui-pelote und Une double famille », [dans] Studia Romanica, n° 100, 1999.

JORGENSEN Catherine, « Deux nouvelles de Balzac : La Maison-du-chat-qui-pelote, Le Bal de Sceaux », Le Français aujourd’hui, septembre 1983, pp. 47-50.

KATO Naohiro, « Sur Le Bal de Sceaux : le cas d’Émilie », Littérature française, Université Wasda, Japon, 1988.

KASHIWAGI Takao, « L’échec de la Reine de coeur. Un homme et une femme dans Le Bal de Sceaux » in Balzac, loin de nous, près de nous, Tokyo, Société japonaise d’études balzaciennes, éd. Surugadai-Shuppan, 2001.

— « Lire Le Bal de sceaux d’Honoré de Balzac », Gallia, Osaka, Japon, n° 31, 1991, pp. 110-119.

MASSOL Chantal, « Le livre énigmatique : analyse de quelques aspects du Bal de Sceaux », Cahiers de Fontenay, ENS éditions, vol. 44, décembre 1986, p. 193. ( L’approche est plutôt poétique, Chantal Massol  se place dans le sillon du S/Z de Roland Barthes et s’interroge sur le dispositif énigmatique de la nouvelle. L’énigme présente en tant que structure narrative épouse les formes d’une société devenue inintelligible après le bouleversement de ses codes – raison pour laquelle la quête d’Émilie se complique. Extrait : « L’important est le parcours de l’énigme, ses formulations et ses reformulions, le travail des codes mis en oeuvre pour réaliser le déchiffrement ». Article très éclairant de 15 pages consacré au Bal de SceauxDisponible à la BU de Lille 3.)

SASSON Sarah Juliette, « Du manteau de la pairie au drap de la roture : les préjugés nobiliaires dans Le Bal de Sceaux », Romanic Review, 1993, 2002, p. 295. ( Sarah Juliette Sasson effectue un syncrétisme de différents articles critiques déjà rédigés sur le Bal de Sceaux. Dans ces quelques pages, Emilie de Fontaine est comparée à une mauvaise sémioticienne : son regard « fige le monde dans le passé » et n’est plus capable de comprendre une société en mouvement où les codes « explosent ». L’importance d’Emilie attachée aux signes sociaux, qui peuvent se révéler trompeurs, apparaît comme la cause de son malheur. Extrait : « Le texte la montre donc figée dans son attitude, figée au début du récit dans ses préjugés nobiliaires, prisonnière de son regard pétrificateur au bal et momifiée à la fin par son mariage de convenances ». 10 pages pertinentes et thématisées sur le Bal de Sceaux. Disponible à la BU de Lille 3.)

2) Mentionnant le Bal de Sceaux

BUTLER Ronnie, « Balzac et Louis XVIII », L’Année Balzacienne, Paris, Presses Universitaires de France, 1991, pp. 111-134. ( Cet article s’inscrit principalement dans une approche historique de l’oeuvre balzacienne. Le Bal de Sceaux y est mentionné à de nombreuses reprises. Ronnie Butler s’est attaché à l’intertextualité historique du règne de Louis XVIII et notamment à la représentation du monarque au sein de la Comédie humaine. L’analyse pointilleuse des représentations du monarque nous renseigne sur la position du romancier à l’égard de la gestion politique post-révolutionnaire de Louis XVIII.. « La comédie humaine témoigne des initiatives de Louis XVIII pris entre une aristocratie revendicatrice et une bourgeoisie montante et de leur incidence sur de nombreux personnages balzaciens […]. Dans le Bal de Sceaux, le narrateur nous précise que “ Louis XVIII avait des priorités  opposées à celle de Napoléon en favorisant la bourgeoisie plutôt que l’aristocratie.” Article à lire pour son approche historique. Disponible à la BU de Lille 3.)

CLERVAL Alain, « L’amour trahi de Balzac à Claire Duras », La Nouvelle Revue Française, Paris, Gallimard, n° 578, juin 2006, p. 229.

DUPUIS Danielle, « Le décor dans les ‘Scènes de la vie privée’ », L’Année Balzacienne, Paris, Presses Universitaires de France, 1994, p. 153. ( Article analysant le rôle du décor dans la trame romanesque des Scènes de la vie privée. Quatre mentions rapides du Bal de Sceaux portant sur la spécificité du décor. Lecture non prioritaire car le sujet est trop précis. Disponible à la BU de Lille 3.)

FARRANT T.J, « Le privé : espace menacé ? Des premières scènes de la vie privée aux secrets de la princesse de Cadigan », L’Année balzacienne, Paris, Presses universitaires de France, 1994, p. 132. ( Réflexion sur la représentation de l’espace privé dans les premiers récits  de Balzac. Le Bal de Sceaux n’y est mentionné que deux fois : cet article n’est donc pas prioritaire dans le cadre de notre cours. Disponible à la BU de Lille 3.)

FOUCART Claude, « La Partie de campagne : esquisse d’une analyse »,[dans] Missions et démarches de la critique : mélanges offert au professeur J-A Vier, Paris, Klincksieck, 1973, pp. 795-805. ( L’article de Claude Foucart attire notre attention sur la représentation du paysage de campagne chez les romanciers du XIXe. Parmi les différents textes cités, plusieurs pages sont consacrées au Bal de Sceaux illustrant assez bien l’établissement d’une corrélation entre la mise en valeur d’un paysage de campagne et les conflits sociaux de l’époque. Selon Claude Foucart, ce décor choisi devient un outil entre les mains du romancier pour orienter les yeux du lecteur : ainsi «  l’oeil est guidé par une pensée qui possède une force structurative antérieure à la simple perception des réalités visuelles ». p 799. Cet article porte sur un sujet assez précis – le décor du paysage de campagne, de fait, il demeure secondaire pour une approche générale de la nouvelle. Disponible à la BU de Lille 3.)

GOULET Andrea, « “Tomber dans le phénomène”: Afterimages [dans] La Maison Nucingen and Le Bal de Sceaux », Optiques: The Science of the Eye and the Birth of Modern French Fiction, Philadelphia, U of Pennsylvania P, 2006. ( Article écrit en anglais résumant la nouvelle en y ajoutant des réflexions et considérations intéressantes. Thème principal : le regard. Article éclairant.) Lire

LYON-CAEN Boris, « Du réalisme comme objection : Balzac, avril 1830 », Romantisme 4/2013 (n° 162) , pp. 103-112. ( En s’appuyant sur plusieurs extraits du Bal de Sceaux, Lyon-Caens Boris s’interroge sur la singularité du réalisme balzacien au sein des Scènes de la vie privée et notamment sur son apport esthétique au sein de la littérature. « Loin d’être un acquis de la représentation littéraire, dit-il,  le réalisme de 1830 doit alors son existence et sa modernité(…) aux chemins de traverse pris par le didactisme balzacien”. En s’inscrivant dans une perspective plus large, le Bal de Sceaux participe à la mise en œuvre d’un réalisme « psychologique »  qui se situe au coeur de la démarche sociologique et ethnologique de Balzac.  Article pertinent pour notre étude du Bal de Sceaux : il nous donne les outils nécessaires pour comprendre les fondements du réalisme balzacien.) Lire

MICHEL Charles, « Le sens du détail » , Poétique, n°116, 1998, p. 387. ( L’article est une interprétation e « L’effet de réel » de Roland Barthes  et 2 pages sont consacrées à notre nouvelle, le Bal de Sceaux n’est utilisé qu’à titre d’exemple pour la théorie générale de Charles Michel. L’auteur compare la nouvelle à deux fables de La Fontaine : « Le Héron » et « La Fille ». La lecture de cet article n’est pas indispensable pour notre projetDisponible  à la BU de Lille 3.)

MICHEL Arlette , « À propos des ‘Scènes de la vie privée’ : images balzaciennes de la jeunesse », L’Année balzacienne, Presses Universitaires de France, 1994. ( Quelques mentions du Bal de Sceaux mais article insuffisant pour appréhender globalement la nouvelle. Disponible à la BU de Lille 3. )

MORTIMER Armine Kotin, For Love or for Money. Balzacs Rhetorical Realism [Pour l’amour et pour l’argent. Le réalisme rhétorique de Balzac], [en ligne] 2011, Columbus, Ohio, The Ohio State University Press, 2011, p. 333.

III) Ouvrages généraux

BARBÉRIS Pierre, Le Monde de Balzac, Paris, éd. Kimé, 1973, p. 184. ( Ouvrage fourni et colossal sur l’oeuvre de Balzac : Pierre Barberis étudie les thèmes fondamentaux de La Comédie humaine et donne sens aux oeuvres balzaciennes. La lecture est fluide et permet d’avoir une bonne vue d’ensemble du « monde de Balzac ». Seulement, la nouvelle Le Bal de Sceaux apparaît plutôt rarement : dix fois au total de manière assez furtive. Lecture conseillée pour une approche globale de l’oeuvre balzacienne, mais insuffisante ce qui concerne l’analyse du Bal de Sceaux. Disponible à la BU de Lille 3.)

DELHAISE, Jean-Marie, « Une lecture d’une nouvelle de Balzac : Le Bal de Sceaux », Thèse de doctorat en littérature, Université de Louvain, 1975.

LAUBRIET Pierre, L’Intelligence de l’Art chez Balzac : d’une esthétique balzacienne, Genève, Slatkine Reprints, 1980, p.578. ( Ouvrage général et conséquent sur l’esthétique balzacienne. Si de nombreux artistes et critiques n’ont pas vu chez Balzac un certain “sens de l’art”, Pierre Laubriet montre qu’il est impossible de “nier l’existence d’une esthétique balzacienne clairement appréhendée et consciemment élaborée par la romancier”. Livre intéressant mais insuffisant pour appréhender Le Bal de Sceaux : seulement quatre mentions très furtives de la nouvelle. Disponible à la BU de Lille 3.)

MICHEL Arlette, Le Mariage et l’amour dans l’oeuvre romanesque d’Honoré de Balzac, Lille et Paris, Atelier de reproduction des thèses et Librairie Honoré Champion, 1976, t.1, p. 454. ( Ouvrage fort utile pour étudier la question du mariage dans dans l’oeuvre balzacienne. “Balzac invite ses lecteurs à reconsidérer les rapports de la nature,du sentiment, de la loi  ; les insuffisance de la loi ; les carences de l’éducation ; les responsabilités des adultes”, souligne Arlette Michel. Le Bal de Sceaux répond largement à ces différents sujets d’étude: cette dernière lui consacre une analyse pertinente sur l’observation des moeurs familiale et conjugales – privée en évoquant le fond politique de l’oeuvre, son dialogisme avec les autres nouvelles balzacienne et le point de vue du romancier sur les incompatibilités sociales au sein du mariage. Ouvrage à consulter, 7 pages riches d’intérêts pour notre étude. Disponible à la BU de Lille 3.)

MASSOL Chantal, Une poétique de l’énigme. Le Récit herméneutique balzacien, Genève, Droz, n° 423, 2006, p.408. ( Très intéressant. L’ouvrage de Chantal Massol analyse le fonctionnement de l’énigme narrative (espace « dilatoire » entre une question posée dans un récit et la réponse attendue) dans l’ensemble de La Comédie humaine. Le déploiement de l’énigme dans l’oeuvre de Balzac est en partie expliquée par l’histoire littéraire et par le contexte historique : «…ce type de récit intervient dans le monde d’après la Révolution, un monde privé d’origine (…) et qui se questionne de manière récurrente sur sa propre fondation ». Un index des œuvres citées permet de retrouver les passages dans lesquelles intervient Le Bal de Sceaux (au total, la nouvelle est citée à dix endroits). Un chapitre de 13 pages (pp 233 – 248) est consacré à notre nouvelle, mais les idées restent les mêmes que celles développées dans l’article  « Le livre énigmatique : Analyse de quelques aspects du Bal de Sceaux ». Disponible à la BU de Lille 3.) Lire des extraits

WURMSER André, La Comédie inhumaine, Paris, Gallimard, 1970, p. 479. ( Ouvrage volumineux de presque 800 pages sur l’ensemble de La Comédie humaine. L’étude est divisée en cinq « actes » : « L’argent », « L’Histoire », « L’Art », « La politique », « Les nuées ». L’index des oeuvres citées permet de repérer les mentions du Bal de Sceaux faites à 12 endroits différents de l’ouvrage : mais, seules trois pages sont entièrement consacrées à la nouvelle (pp 478-472). Lecture utile, mais non prioritaire pour notre projet. Disponible à la BU de Lille 3.)